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Publié le 25 Novembre 2015

Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 1 Décembre 2014

Petit logo unsaNous persistons dans notre souhait d’aboutir à un accord de substitution à la Convention collective, parce que c’est l’intérêt des salariés de Radio France de bénéficier de dispositions sociales actées par un texte légal.

La Convention devait cesser le 8 octobre 2012 dans les entreprises de l’audiovisuel public, mais seule l’Ina a signé un accord à cette date. Radio France a signé en octobre 2012 un accord de prorogation qui donnait un délai de 8 mois de négociation supplémentaires à l’issue des élections tout en maintenant les dispositions de la Convention. L’annulation des élections de 2013 et l’organisation de nouvelles élections en 2014 ont entrainé l’application de ce délai jusqu’au 25 décembre. Bref, pour Noël plus de Convention !

Nous courons aujourd’hui le risque de vivre le scenario qui s’est déroulé à France Télévisions il y a 2 ans. L’unanimité des syndicats de France Télévisions a signé un accord collectif en mai 2013 après 5 mois sans Convention. Les négociations avaient été arrêtées en décembre 2012 et cela avait engendré l’application de dispositions sociales unilatérales. L’accord avait fini par être ratifié après 2 nouveaux mois de négociations dans une atmosphère de chaos social. Evidemment, il n’est pas souhaitable de reproduire le même schéma à Radio France, d’autant que nous avons encore besoin d’un minimum de temps et de sérénité pour aboutir sur des thématiques importantes, comme le temps de travail. La direction serait de surcroit  portée à nous imposer une négociation séparée pour les musiciens et les CDDU.

Un nouvel accord de prorogation des dispositions de la convention jusqu’en août 2015 est conditionné par la signature d’un relevé de négociations sur le système salarial. Il s’agirait de valider le texte qui serait soumis à la relecture en toute fin de négociation. L’Unsa ne s’oppose pas à ce principe, encore faut-il que le texte soit acceptable. Or, il reste aujourd’hui deux points de blocage qui nous empêchent d’apposer notre signature :

  • Le nouveau système rend théoriquement possible une période de 15 années sans aucune mesure salariale individuelle. Précisons que le nombre de mesures est déterminé annuellement dans le cadre de la NAO. Seules des garanties prévues dans le système salarial permettent d’éviter de rester trop longtemps sans augmentation individuelle.
  • Les techniciens du son, chargés de réalisation, documentalistes et attachés de production auraient perdu la possibilité d’une évolution de carrière par un passage dans le groupe de classification supérieur.      

Alors que l’évolution de carrière continue d’exister pour d’autres métiers par le passage dans le groupe supérieur, l’Unsa ne peut accepter qu’elle disparaisse pour ces 4 métiers. Nous défendons la reconnaissance de la montée en compétence sur des critères objectifs et nous opposons à la reproduction d’un système qui ne récompense que l’ancienneté ou la tête du client, ou bien encourage le clientélisme : après la mise en place de la commission de suivi de carrières pour les journalistes, les syndicats boycottent une commission sans substance et engagent des échanges séparés dans les bureaux de directions, sans aucune transparence.

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Lire aussi :

La négociation du système salarial

Notre parti pris sur le déroulement de carrières

Les attentes exprimées par l'Unsa

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Publié le 22 Novembre 2014

Petit logo unsaLes dernières propositions de la direction garantissent enfin un potentiel de 5 promotions dans une carrière. Il ne reste plus que 8 groupes de classification, puisque le groupe 1 ne compte plus d’emplois. Dans chaque groupe, il existe une progression de A à D, puis S1 dans le groupe supérieur et S2 dans le suivant. Par exemple, on peut occuper un emploi dans le groupe 2, passer de 2D en 3S1, puis de 3S1 en 4S2. La première promotion, le passage de A à B, est garantie dans les 4 premières années d’ancienneté. L’idée est de retrouver une progression en début de carrière comme le permet aujourd’hui les automatismes N1, N2 et N3. Il s’agit d’une confirmation dans l’emploi qui risque en fait d’arriver avant même l’intégration en CDI. L’évolution de carrière passerait ensuite par un passage en C, D, S1 et S2, et serait ponctuée de mesures salariales à 4,5% (les avancements de la convention actuelle). Pour les passages en S1 et en S2, la promotion serait de 6%, mais passerait à 7,5% jusqu’à D. Nous relevons de réelles avancées :

-       les mesures salariales sont passées de 3% à 4,5%

-       les promotions sont passées de 6% à 7,5% jusqu’à D, voire 9% de A à B pour les salariés qui n’auraient pas déjà bénéficié d’une mesure salariale.

-       La grille salariale a plus de profondeur avec l’ajout des S1 et S2.

L’ancienneté n’est plus rémunérée sur la base d’automatismes (ancienneté dans les échelons) mais par une augmentation de la prime d’ancienneté, liée à l’ancienneté à Radio France. Elle serait de 1% jusqu’à 20 ans d’ancienneté, puis de 0,5% au-delà de 20 ans. La perte des automatismes ne serait pas intégralement compensée, mais il faut noter un effort sur les plus bas salaires, puisque la prime d’ancienneté se calculerait sur le salaire d’entrée en 5C et non sur le A de son groupe de classification, elle est donc plus avantageuse pour les personnels dans les emplois des 5 premiers groupes.

Il reste la question des métiers exercés sur plusieurs groupes de classification, on en compte 11 qui touchent environ la moitié des effectifs PTA. L’Unsa a toujours défendu cette possibilité pour l’ensemble des salariés de pouvoir évoluer dans leurs carrières en ayant la possibilité d’intégrer un emploi dans le groupe de classification supérieur.

Le 25 novembre, nous négocierons sur 5 métiers : Technicien du son, Administrateur systèmes-réseaux-applications, Chargé de réalisation, Documentaliste et Attaché de production. Il n’est évidemment pas concevable que l’on supprime pour ces métiers la possibilité d’une évolution dans le groupe de classification supérieur.

Nous nous battrons également pour que la commission chargée du suivi des carrières (celle qui doit se substituer aux CPS) garde tout son sens et permette de défendre les salariés qui auraient été oubliés de leur hiérarchie.

Il nous faudra obtenir avant le 24 décembre la prorogation de l’actuelle convention. Le dernier accord de prorogation prévoit dans son article 1 un délai de 8 mois entre la reprise de la négociation et son achèvement, et donc une prorogation de la convention de 8 mois. En décembre, sans nouvel accord de prorogation, les personnels ne seraient plus couverts par la convention collective. Nous continuerions la négociation dans les pires conditions, avec l’application de mesures unilatérales certainement en deçà des conditions salariales qui pourraient figurer dans un accord. Cette prorogation nous permettra de négocier donc plus sereinement sur toutes les thématiques. Rien ne nous empêchera de revenir sur un point de blocage jusqu’au dernier moment, le 13 mai si le calendrier proposé est confirmé. Il est bien évident que nous ne signerons pas d’accord d’étape. L’ensemble du texte sera négocié jusqu’à la dernière heure.

 

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Lire aussi :

Notre parti pris sur le déroulement de carrière

Les attentes exprimées par l'Unsa

Et si l'on donnait du crédit aux compétences des personnels de Radio France

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Publié le 12 Septembre 2014

Petit logo unsaLe parti pris de l’Unsa à la négociation du nouvel accord collectif (Nac) repose sur deux enjeux :

Assurer une évolution salariale à l’échelle d’une carrière

Assurer une évolution de carrière avec la reconnaissance de la montée en compétences et l’exercice de fonctions dans son métier, indépendamment des questions d’effectifs.

 

Pour une évolution salariale :

Nous devons bien entendu tirer les conséquences de la mise en place d’un nouveau système salarial. Les employeurs de l’audiovisuel public l’ont souhaité en faisant tomber l’actuelle convention collective. Le but, imposé par la tutelle, était d’agir sur l’évolution de la masse salariale.

La fin des automatismes, comme le blocage du point d’indice, a été actée à l’Ina et France Télévisions. Nous en tirons la conclusion que nous devons la compenser par l’augmentation significative de la prime d’ancienneté. Pour rappel, notre proposition est de la porter à 1% par année d’ancienneté jusqu’à 20 ans d’ancienneté, puis 0,8% par an au-delà des 20 ans. Par exemple : un salarié qui compte 19 ans d’ancienneté à Radio France aurait une prime d’ancienneté à hauteur de 19% de son salaire de qualification (réévalué après intégration des primes actuelles).

Quant à la progression salariale liée à l’évolution de carrière, deux types d’augmentation sont repris : la mesure salariale (l’avancement actuel) et la promotion. Dans le texte mis sur la table par la direction, la mesure salariale est de 3% et la promotion de 5%. Nous avons demandé de les porter à 4% et 8%. Quelle que soit l’issue de la négociation sur ces chiffres, la promotion sera toujours plus favorable qu’une mesure salariale. Nous défendons donc un système salarial qui offre un nombre de promotions le plus important possible :

Si un métier peut s’exercer sur deux niveaux (deux groupes de qualification), l’évolution salariale sera bien plus importante. Ainsi, un salarié positionné en groupe 5 pourrait bénéficier dans sa carrière de :

3 promotions dans le groupe 5, 1 promotion du groupe 5 au groupe 6, 3 promotions dans le groupe 6, soient potentiellement 7 promotions dans sa carrière.

Positionné dans le seul groupe 5, seules trois promotions seraient possibles à l’échelle d’une carrière. Bien évidemment, nous continuons à revendiquer ce déroulé de carrière pour tous les métiers.

 

Pour une évolution de carrière :

Le but est bien sûr de progresser dans sa carrière par la reconnaissance de compétences acquises. Ces compétences, l’Unsa n’a de cesse de demander leur objectivation dans la nomenclature des métiers. Cela serait la meilleure façon de faire reconnaître l’éligibilité dans le groupe de qualification supérieur de salariés parfois oubliés par leur propre hiérarchie.

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Publié le 10 Juin 2014

Petit logo unsaL’Unsa a fait son entrée en mars 2014 dans une négociation lancée 4 années plus tôt. Nous pouvons faire un premier bilan après trois mois de participation.

 

  • Il reste encore du chemin à parcourir sur les perspectives d’évolution de carrière. Même si des avancées vont dans le sens de certaines de nos revendications : reconnaissance du chef d’équipe technique, évolution possible dans les métiers de la production (Chargés de réalisation, attachés de production, documentalistes), nous souhaitons des garanties sur l’accès en interne dans le groupe de qualification supérieur et nous attendons toujours des perspectives d’évolution pour l’ensemble des métiers.
  • La proposition d’une filière projets ne nous convainc pas du tout. Cette filière nous paraît bien artificielle. Le métier de chef de projet a des contours précis et ne saurait recouvrir une définition aussi floue que celle de chargé de mission aujourd’hui.

 

A partir du 12 juin, nous entrons au cœur de la négociation avec les discussions sur le nouveau système salarial. Ce sera l’occasion de discuter des évolutions de carrière pour l’ensemble des personnels techniques et administratifs, et du positionnement des cadres, qu’ils soient de spécialité ou de la filière management.

En 2015, notre système salarial aura changé et risque de donner lieu à beaucoup de litiges au moment de la transposition des situations individuelles d’un système à l’autre. Pour bien donner une idée des enjeux, on peut faire référence au passage à l’euro : les consommateurs se sont sentis parfois lésés face aux prix pratiqués après la conversion. Le pire serait qu’avec le nouveau système, certains aient l’impression de passer à l’escudo alors que certains de leurs collègues auraient bénéficié du deutschemark.

 

 

C’est aujourd’hui les deux enjeux majeurs sur lesquels nous devons porter toute notre attention et notre énergie :

  • La perspective d’une évolution de carrière avec une réelle prise en compte des niveaux de compétence acquis dans la pratique de son métier à Radio France.
  • L’équité lors de la transposition des situations individuelles dans le nouveau système salarial.

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Publié le 24 Mars 2014

Petit logo unsaC’est la dernière en date : sur les offres d’emplois du site profilculture.com l’annonce d’un emploi de régisseur général des grandes salles et des studios publics de Radio France a été mise en ligne le 12 mars avec un caractère d’urgence. Pourtant, le poste n’a pas été mis en consultation. C’est bien le peu de cas fait à l’évolution des carrières, aux compétences et aux appétences en interne.

Alors que les négociations du Nouvel accord collectif reprennent ce 25 mars sur les métiers, l’Unsa n’aura de cesse d’insister sur les nécessaires perspectives d’évolution de carrière. Il n’est pas possible selon nous de commencer sa carrière dans un groupe de classification sans la perspective d’en sortir. Nous souhaitons également que soit pris en compte lors de la prise de fonction sur un poste le niveau de diplôme et/ou l’expérience professionnelle. Cela doit être le cas à l’embauche ou suite à une mobilité.

La mobilité choisie et l’évolution de carrière doivent être des priorités. Le projet stratégique de Radio France consiste notamment à ouvrir la Maison au public et à poursuivre le développement du multimedia. Cela s’accompagne de nouveaux besoins. Il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre compte que le personnel en place a tout le potentiel pour les combler.

Il est également temps de dégripper la machine à intégrer les salariés en CDD depuis des années. Voir des postes CDI proposés sur le marché quand on entend à longueur d’année qu’il n’est pas possible de viabiliser d’autres postes absolument cruciaux pour le fonctionnement de la radio nous laisse perplexes.

Nous voulons croire que désormais tout poste sera mis en consultation en interne et satisfait par les impétrants. Et par un cercle vertueux, cela génèrera l’embauche d’un CDD sur le poste laissé vacant.

Radio France veut s’adapter aux évolutions. Si son personnel n’est pas dans la boucle, les conséquences sociales seront importantes dans un contexte où la tutelle réclame une réduction de la masse salariale. 

 

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Lire aussi :

Lettre ouverte du 28 mars 2012 (documentalistes)

Billet du 4 avril 2012 (documentalistes)

Billet du 10 avril 2012 (documentalistes)

Lettre ouverte du 4 avril 2012 (attachés de production) 1/2

Lettre ouverte du 4 avril 2012 (attachés de production) 2/2


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Publié le 14 Décembre 2013

Petit logo unsaNous sommes particulièrement vigilants sur les modes et moyens de production, les effectifs et moyens nécessaires à la réalisation de nos missions de radio publique. Nous sommes très attentifs aux organisations du travail : gestion par la précarité, systèmes horaires, espaces de travail, charges de travail.

 

 

Ø  Le 3 juin 2010, la Cour d’Appel de Paris a confirmé la mise en cause de la Convention Collective. Il nous faut aboutir au Nouvel accord collectif avec les meilleures garanties sociales et la définition de nos métiers la plus fine possible. 

 

Les négociations patinent depuis 4 ans à Radio France. L’Unsa ne s’est jamais enfermée dans le refus d’un changement de grilles salariales. Il faut bâtir un projet où l’ensemble des personnels concernés puissent se retrouver positionnés le plus justement possible. Il n’a jamais été question pour nous de valider un texte au rabais, mais bien de travailler au plus près des salariés concernés pour que l’accord constitue un cadre et une protection bien au-delà du Code du travail. Il ne faut pas se mentir, le contexte budgétaire est de plus en plus tendu. Il est temps d’arracher un accord à la hauteur des attentes des personnels, d’y travailler sérieusement, de prendre ses distances avec une politique d’obstruction stérile qui n’est d’ailleurs pas défavorable aux projets les plus funestes que pourrait nourrir une direction. Rendons possibles les évolutions de carrières. Dire que le système actuel est équitable est un déni de réalité. Il est temps de prendre en compte les activités, les charges et cadences de travail, ainsi que les responsabilités liées à chaque fonction. Il nous faut parvenir à définir les positionnements les plus justes dans les grilles salariales. C’est aussi l’occasion unique de revaloriser des métiers.

 

Nous souhaitons la réintroduction de l’automatisme qui garantit une progression régulière de nos salaires. L’absence d’augmentation générale dans le cadre de la NAO (Négociation annuelle obligatoire) empêche les salariés de faire face à la hausse des biens de première nécessité (logement, alimentation, transports).

 

Nous voulons une réouverture rapide des négociations pour un accord collectif journalistes.

 

Ø  Nous avons aussi un travail important à effectuer à propos des salariés précaires.

 

Ce sont eux les intérimaires, CDD, pigistes et CDDU (cachetiers) qui sont les plus exposés à l’éventualité d’un plan massif d’économies. Dans tous les secteurs, ils sont là pour compenser en partie des restrictions d’effectifs en colmatant des brèches de plus en plus béantes. Il y a aujourd’hui environ 70 emplois vacants. Les organisations syndicales doivent s’impliquer totalement pour l’intégration en CDI de toutes celles et tous ceux qui se démènent depuis plusieurs années avec énergie et talent.

 

 

Ø  Les heures supplémentaires et majorées doivent être au choix payées ou récupérées pour tous en application du droit du travail.

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Publié le 8 Octobre 2013

Petit logo unsaL’aspiration à l’égalité professionnelle peut très bien s’accomoder des règles de courtoisie : nous dirons donc Egalité femmes-hommes plutôt que hommes-femmes.

 

Radio France, comme France-Télévisions, communique beaucoup sur le sujet (cf. les deux derniers texto magazines). Pourtant, comme le rappelle justement l’avis rendu par les élus lors du dernier CCE, l’accord d’entreprise de 2007 n’est pas bien appliqué. Il faudrait peut-être commencer par là.

 

La question a beau être inscrite dans le projet d’entreprise, les 42 dernières nominations sont éloquentes : 36 hommes pour 6 femmes (14%).

 

Reprenons maintenant les trois actions prioritaires énoncées par Bérénice Ravache :

 

1)    « Favoriser la mixité Hommes-Femmes dans les équipes » : commencez, comme le réclame le CHSCT, par doter les équipes concernées de vestiaires spécifiques pour les femmes. La mixité ne peut pas s’appliquer aux vestiaires.

 

2)    « Mettre en place des dispositifs favorisant la conciliation vie privée - vie professionnelle. » : commencez par accorder systématiquement les demandes de temps partiel choisi. Puis, accordez de l’importance aux familles monoparentales.

 

3)    « Mettre en place une campagne de lutte contre les comportements stéréotypés » : commencez par remplacer systématiquement les congés maternité et affectez le budget CDD correspondant aux charges communes plutôt qu’à la direction concernée. Vous éviterez ainsi toute arrière-pensées d’une direction au moment de recruter ou nommer un collaborateur ou une collaboratrice sur un poste.

 

 

On relevera que rien n’est dit sur un enjeu pourtant essentiel : les disparités salariales. Il est pourtant symptomatiques que pas même la directrice générale ne fasse partie du top 10 des salaires les plus élevés de l’entreprise, puisqu’il s’agit de 10 hommes.

 

Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les 30 mesures salariales attribuées chaque année dans le cadre de l’Egalité professionnelle femmes-hommes sont déterminées selon des critères totalement opaques. Curieusement, en 2013, 11 hommes en bénéficieront pour 19 femmes. Les situations de la mère célibataire, de la chargée d’accueil au temps partiel subi ou de la cachetière de retour de congé maternité n’ont certainement pas été prises en compte.

 

 

Sur ce sujet, comme sur d’autres, la direction a beaucoup à gagner en crédibilité.

 

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Publié le 18 Avril 2013

On ne le souligne pas assez : le service accueil-sécurité accomplit un travail remarquable 24h/24h, 365 jours par an. Alors qu’arrive son nouveau responsable, le moment est opportun de souligner les difficultés que son personnel doit surmonter au quotidien depuis plusieurs années.

 

Ø Les équipes de jour comme de nuit tournent avec un effectif bien trop insuffisant pour faire face à la moindre absence :

-       Dans le contexte du chantier, la notion d’accueil devient quasiment impossible, lorsqu’il faut faire à deux le travail de trois.

-       La nuit, les rondiers très souvent seuls, se retrouvent régulièrement en danger à l’extérieur, exposés à la rencontre d’intrus malveillants. Le surveillant affecté en guérite est également en situation d’insécurité.

 

Ø Il faut souvent orienter très rapidement les visiteurs ou les invités qui arrivent parfois au dernier moment. Il devrait pourtant être possible de mettre à la disposition du service la liste complète des personnes attendues dans la journée !

 

Ø Malgré la conscience professionnelle dont font preuve celles et ceux qui veillent à la sécurité de notre Maison, des individus ont la grosse tête et veulent s’affranchir d’une règle élémentaire qui consiste à présenter son badge professionnel à l’entrée. Parfois, le ton est absolument irrespectueux.

 

Ø Radio France manque de reconnaissance envers le personnel du service : on y trouve les plus petits salaires de l’entreprise. Pire, malgré des horaires décalés, la place du parking payante ampute leurs maigres soldes.

 

Ø Et comme rien ne va en s’améliorant, le service subit la fermeture du service de restauration collective le soir.

 

Ø De quoi sera fait demain quand on aura eu la fantaisie d’ouvrir l’accès de la Maison de la Radio ? Comment filtrer ? L’inquiétude pointe déjà.

 

Ø L’externalisation en cours du service de nettoyage de nuit aurait dû rencontrer la résistance la plus ferme des organisations syndicales représentatives.

 

Il est urgent de redonner de la considération au personnel du service accueil-sécurité. L’Unsa entend défendre le principe d’une revalorisation salariale et de la gratuité du parking.

Il faut également apporter des garanties sur le fonctionnement du service : les effectifs, l’information nécessaire et le respect dû au personnel affecté au contrôle des entrées.

 

 

L’Unsa défendra toujours le service avec la plus grande énergie

 

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Lire aussi :

Pour une reconnaissance du service accueil et sécurité

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Publié le 18 Février 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Les techniciens du DPS font preuve de nombreuses compétences très pointues et d’une vraie polyvalence : gestion d’émissions en public et en direct, captation de concerts de tous genres musicaux, mixage sur des productions élaborées (fictions, documentaires et ateliers), sonorisation des grands studios et des conférences, travail avec le pool son (Pleyel, TCE, Châtelet, Garnier, Bastille...), captation en extérieur sur des festivals, enregistrement d’émissions de débat, postproduction, publicité, restauration d’archives, messages promotionnels, formations (Sadie, Protools, consoles…), sonorisation…

 

Ne travaillant pas dans le cadre d’un horaire cyclique, ils doivent s’adapter en permanence à l’organisation du travail. Ils ne connaissent leurs horaires que le jeudi soir pour la semaine qui suit. Ils sont également confrontés à un déficit de remplacement.

 

Depuis de nombreuses années, le passage de B15 à B21 au DPS présente de plus en plus de problèmes. Les compétences exigées se développent et les besoins d’adaptabilité n’ont cessé de se développer, tant pour les opérateurs que les chefs d’équipe.

 

1) Le passage en B21 oblige les techniciens du DPS à renoncer au bénéfice de leurs heures supplémentaires, leurs heures de nuit et leurs heures fériées. En conséquence, le refus des heures supplémentaires de remplacement perturbe le fonctionnement du centre. La situation est devenue tellement absurde que sept d’entre eux ont renoncé à une promotion aux dernières CPS.

 

2) Ceux qui accèdent au statut de chef d’équipe se voient attribuer des tâches et des responsabilités supplémentaires, mais pas un euro de plus sur le salaire.

 

3) Les carrières souffrent de disparités par rapport à d’autres secteurs à Radio France. Il manque de réelles perspectives d’évolution.

 

Il n’est aujourd’hui plus possible de continuer dans cette impasse. Les techniciens du DPS sont au cœur de la production radiophonique. Ils ne sauraient rester à l’écart de toute réflexion sur la reconnaissance de leurs activités et savoir-faire.

 

L’Unsa demande :

 

1) Le paiement des heures supplémentaires en application de l’article L3121 du Code du travail à hauteur des heures réalisées (125% jusqu’à la 8eme heure et 150% au-delà).

2) Le paiement des heures fériées et de dimanche en application de l’arrêt de Cassation du 27 juin 2012 (Cass. soc. 27 juin 2012, n°10-28.649 F-PB) : l'exclusion d'une compensation financière liée au travail effectué le dimanche et les jours fériés, prévue par un accord collectif, concerne les cadres dirigeants, et exclusivement les cadres dirigeants.

3) La compensation des heures de nuit. 

4) Une mesure salariale spécifique à la fonction de chef d’équipe.

 

5) Une mesure générale d’avancement pour résorber les disparités.

 

 

La direction est alertée depuis des années, rien ne se passe.

On ne peut plus faire l’impasse sur le ras-le-bol qui s’exprime au DPS.

 

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Lire aussi :

CPS 2012 

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