Publié le 16 Février 2012

 

 Petit-logo-unsa-copie-1Le Contrat d’objectif et de moyen (COM), contrat quinquennal  passé entre Radio France et l’Etat, s’inscrit dans la période de mandature de Jean-Luc Hess, de 2010 à 2014.

 

 

Qu’annonçait ce COM ?

 

- La stabilisation des effectifs de Radio France, CDI et CDD, déjà un objectif de l’ère Cluzel. Nous étions 4613 ETP (équivalents temps plein) en 2010, nous ne pourrons pas aller au-delà de 4619,5 en 2014.

A la lecture de la page 24, on apprend : « La maîtrise globale des effectifs et des coûts salariaux, condition première de la préservation des équilibres économiques de l’entreprise, constitue un objectif majeur du COM 2010-2014 ».

 

- La création de « nouvelles radios locales » sans plus de précision. Avec Le Mans et Toulouse, on pourrait penser que le contrat est respecté, puisque cela correspond déjà à plus de 50 postes redéployés. Nous ne disposons donc plus des effectifs nécessaires à la création d’une station locale à Saint-Etienne.

 

- Un fort développement du multimedia grâce à des efforts de compétitivité et des redéploiements sans mention chiffrée.

 

- En introduction, l’Etat prend un engagement : « Radio France sera assurée d’un financement adapté à ses besoins qu’elle utilisera dans le cadre de son autonomie de gestion ». Or suite à une nouvelle révision budgétaire pour 2012, Radio France va perdre 2,5 millions d’euros supplémentaires après un premier « coup de rabot » de 2 millions.

 

Où en sommes-nous ?

 

- De nombreux redéploiements ont déjà affecté certains services. Le standard et le courrier central ont par exemple été restructurés :

  • Pour la création de deux radios locales sur l’exercice en cours, Le Mans et Toulouse.
  • Pour permettre la constitution a minima d’équipes multimedia.

 

- Dans tous les secteurs de Radio France, nous constatons un accroissement de la surcharge de travail lié à ces redéploiements, parfois insurmontable. Il existe d’ores et déjà des situations d’épuisement professionnel.  Des salariés sont alertés par leurs médecins sur la nécessité d’arrêter les frais. La responsabilité de la direction est en cause.

 

Que demandons-nous ?

 

- Le gel de la création de la station de Saint-Etienne jusqu’au prochain COM et pas plus de 30 postes supplémentaires au multimedia au lieu des 70 annoncés.

Notre budget a été revu à la baisse : ne compromettons pas les moyens affectés à la production radiophonique. Ils nous permettent de respecter le cahier des missions et des charges de Radio France, garant de notre mission de service public, et d’atteindre d’excellents résultats d’audience.

 

- Aucun redéploiement sur les postes liés à l’antenne : notamment les assistant-e-s à la réalisation, chargé-e-s de réalisation, attaché-e-s de production, collaborateurs (trices) spécialisé-e-s, assistant-e-s d’édition, technicien-ne-s et Parl.

 

- Aucun redéploiement dans tout secteur où il est déjà constaté une surcharge de travail.

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Publié le 16 Février 2012

 

Petit-logo-unsa-copie-1Question :   Oui justement pourquoi l’Unsa à Radio France alors que nous comptons déjà sept syndicats ?

                      Unsa :   Parce que nous pensons qu’il existe un espace à occuper. Notre initiative est animée en partie par des salarié(e)s qui n’avaient jamais eu de cartes syndicales jusqu’à présent, c’est plutôt bon signe. Nous nous intéressons plus particulièrement à la production radiophonique, aux enjeux du multimedia et au mal-être au travail.

           Q :   Vous oubliez les formations musicales ?

      Unsa :   Nous avons commencé à prendre des contacts avec des musiciens, nous souhaitons les représenter d’autant que le chantier de réhabilitation les éloigne encore pour deux ans et les laissent dans un grand inconfort.

           Q :   Le mal-être au travail n’est-il pas déjà pris en compte par la direction ?

      Unsa :   Nous en parlerons régulièrement parce que c’est un sujet permanent. Il existe de nombreux cas de souffrance liés à une organisation du travail désastreuse, l’absence totale de reconnaissance professionnelle, des situations de harcèlement. Notre rôle est d’alerter la direction sur des dangers imminents ou latents comme nous avons commencé à le faire dès notre premier tract.

           Q :   Quel message voulez-vous faire passer sur la production radiophonique ?

      Unsa :   Nous estimons que les métiers liés à la production, technicien(ne)s, chargé(e)s de réalisation, attaché(e)s de production, collaborateurs(trices) spécialisé(e)s, producteurs, mais aussi documentalistes, journalistes et pigistes ne sont pas assez au cœur des préoccupations de la direction de Radio France. "Il faut passer d'une administration qui fait de la radio à une radio administrée" avait déclaré Jean-Marie Cavada. Jean-Luc Hess au début de son mandat avait salué le métier de technicien. Mais ces déclarations d'intentions ne suffisent pas, nous voulons susciter une considération singulière pour ces métiers et apporter matière à réflexion sur leur évolution avec les personnels concernés.  

           Q :   Et le multimedia ?

      Unsa :   Le développement des différents sites Internet posent beaucoup de questions sur l’organisation du travail et la définition de nos métiers, alors que la négociation du nouvel accord collectif est en cours. Il faudra faire la part entre les contenus qui relèvent des services multimedia, des équipes de production de chaque émission et de la documentation, direction transversale. Une fois les périmètres bien définis, des outils adaptés sont impératifs pour ne pas passer notre temps dans une inflation de copier-coller.

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Publié le 15 Février 2012

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