Publié le 30 Novembre 2016

Cela commence par la communication de la liste des mesures au titre de l’égalité professionnelle : c’est une majorité d’hommes qui bénéficient d’un rattrapage salarial…

Nous subissons les effets cumulés de la diminution drastique du nombre des mesures depuis deux ans : 100 mesures en moins chaque année, 200 en cumulé.

Les listes de la DRH comprennent 80% des mesures, nous discutons pendant sept longues journées pour obtenir des miettes puisque les directions ne veulent lâcher que les mesures prévues dans leur seconde liste, les 20% non encore attribuées.

Certains salariés sont promus sur des échelons bloqués et une partie de la promotion donne du temps parcouru parfaitement inutile, de la monnaie de singe. Mais la direction s’appuie sur la CCCPA pour donner des promotions au rabais.

Avons-nous des échanges constructifs ? Oui bien sûr, il faut arracher les mesures à coup d’interruptions de séances !

Quel est donc l’algorythme de la direction pour saupoudrer ses quelques mesures ? Un savant dosage entre :

  • répartition des mesures entre services en lésant les directions dont les effectifs sont les plus importants
  • prise en compte de l’ancienneté
  • parfois le petit coup de pouce de la hiérarchie.

Qu’en est-il des critères objectifs des compétences ? De la reconnaissance de l’investissement ?

Ce sont beaucoup de salariés écœurés au final par l’issue des commissions paritaires.

Démotivant pour celles et ceux qui s’investissent et font évoluer leurs compétences !

 

Voir les commentaires

Rédigé par unsaradiofrance

Repost0

Publié le 30 Novembre 2016

Alors que le contexte n’a jamais été aussi obscur :

  • refus des parlementaires de porter l’augmentation de la redevance à deux euros au lieu d’un euro, donc l’audiovisuel public privé de 30 millions d’euros en 2017
  • programme électoral qui prévoit la fusion de Radio France et de France Télévisions en 2020

 

Nous attendons plus que jamais une vision pour la politique sociale de Radio France : Quelles sont les organisations cibles qui permettent de maintenir les activités malgré les non remplacements programmés ? Comment reconnaître les évolutions de carrière, la montée en compétence ? Aujourd’hui aucune vision ne se dessine.

 

Pire, lorsque nous interpellons la DRH sur le remplacement d’un poste, la langue de bois se délie et c’est du grand art : Une réflexion est en cours dans le cadre du projet de convergence et de développement des publics en région parisienne, afin de définir les contours de ce poste. Les résultats de cette réflexion seront naturellement présentés, en tant que de besoin, aux instances représentatives compétentes.
A l’issue de ce processus, le poste sera remplacé (sic).

 

Par un texto, Radio France propose : Et si vous arrêtiez de fumer pendant un mois (et plus) ? L’Unsa propose à la DRH : Et si vous arrêtiez d’enfumer le personnel pendant un mois (et plus) ?

 

Depuis Nicolas Boileau, nous le savons tous :

Ce qui se conçoit bien s énonce clairement

Et les mots pour le dire arrivent aisément.

 

Voir les commentaires

Rédigé par unsaradiofrance

Repost0

Publié le 2 Novembre 2016

LETTRE OUVERTE à Mathieu Gallet, Président directeur général de Radio France, Laurent Guimier, directeur de France Info, Laurence Bloch, directrice de France Inter, Frédéric Schlesinger, directeur par intérim de France Bleu, Sandrine Treiner, directrice de France Culture, Anne Sérode, directrice de FIP, Bruno Laforestrie, directeur de Mouv', et Marc Voinchet, directeur de France Musique.
La direction de Radio France méprise-t-elle
un journaliste sur cinq ?
Nous, CDD du planning, ne sommes pas de « jeunes journalistes en devenir » mais des journalistes à part entière. C’est pourtant sous ce terme pour le moins méprisant que nous désigne une note interne communiquée lors du dernier CEPIDF de Radio France, ce vendredi 21 octobre.
“ Les deux chaînes proposent des flashes quasi identiques (...). Ils sont présentés par de jeunes journalistes en devenir qui en raison de leur parcours commun au sein de la société proposent une hiérarchie et une écriture commune à l’exigence de Radio France…”
Faut-il rappeler que nous sommes diplômés d’écoles de journalisme, titulaires de la carte de presse (depuis près de 10 ans pour certains), et que nous accumulons depuis des années les remplacements à France Bleu, France Inter, France Info, Mouv, FIP, France Culture ? Nous sommes à l’antenne et sur le terrain au même titre que les titulaires. Avec un journaliste sur cinq en situation de précarité, Radio France se considère-t-elle comme une entreprise « en devenir » ?
Lors de ce même CE, a été annoncée la mutualisation des flashs de nuit entre franceinfo et France Inter. Un poste assuré jusqu’à l’été en 5/5 à franceinfo et qui passera donc en 5/2, malgré un rythme de travail alourdi : flashs toutes les demi-heures, à quoi il faudra ajouter le 6h30 de France Inter pour les CDD qui officieront le weekend, sur un poste non pourvu, en toute illégalité.
Qu’allons-nous devenir, nous, « jeunes journalistes » ?
Cette mutualisation (trois postes qui en deviennent un seul) nous fait nous interroger sur nos perspectives d’embauches qui s’amenuisent chaque année. Fusion des rédactions, postes non remplacés, recrutements en externe, les mauvaises nouvelles s’accumulent.
Le contrat d’objectifs et de moyens impose à Radio France de supprimer 270 postes sur trois ans. Quel peut être le devenir des 90 journalistes du planning dans ces conditions ? En 2015, la ministre de la Culture a pourtant appelé à « résorber la précarité » au sein du groupe audiovisuel public. Après la grève, le médiateur avait aussi évoqué l’idée d’une brigade de journalistes en CDI pour assurer les remplacements dans les différentes antennes. Qu’en est-il ?
Notre précédente lettre est restée sans réponse. Que celle-ci le reste aussi serait une preuve supplémentaire du mépris de la direction. Nous ne manquerions pas d’en tirer les conséquences.
Les journalistes (à part entière) du Planning

Voir les commentaires

Rédigé par unsaradiofrance

Repost0